Le Centre d’Information des Nations Unies a servi de cadre à la réunion stratégique du Groupe des Experts pour la Synergie des Organisations et Plateformes de la société civile(GESOP), ceci dans l’optique de faire le bilan des activités réalisées afin de projeter l’avenir.
Co-organisée par l’Observatoire Congolais des Droits de l’Homme (OCDH) et la Rencontre pour la Paix et les Droits de l’Homme(RPDH), cette réunion qui a réuni près d’une vingtaine d’associations membres de ce groupe de recherche a permis aux participants de faire le point sur la prise en compte des recommandations formulées dans les documents de positionnement (note de position et déclaration sur les processus de gouvernance en cours) des activités précédente ainsi que sur le plaidoyer mené en lien avec ces documents. Les participants ont aussi ’actualisé les deux feuilles de route des projets NICFI et FGMC, puis ils ont en plus identifié les priorités pour l’année 2025 et projeté l’avenir. Cette activité a été organisée dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Chaîne d’approvisionnement Zéro déforestation et marché financiers » financé par l’Agence Norvégienne pour le Développement (NORAD) dans le cadre de son programme Norway´s International Climate and Forest Initiative, ainsi que le projet Forêt Gouvernance Marché et Climat (FGMC) sous financement de FCDO, avec l’appui technique de Fern.
Pour Christian MOUNDZEO, président de la Rencontre pour la Paix et les Droits Hommes,« cette rencontre a été une occasion pour les experts de voir la mise en pratique des mesures contenues dans la lettre d’Intention de CAFI signée en 2019 et dont le terme est prévue en 2025 et partant voir la mise en œuvre des différents jalons de cette lettre au travers des forces ; faiblesses ; opportunités et menaces et ceci dans l’optique de dresser un tableau des priorités à retenir pour l’année 2025, dans le cadre du projet NICFI
IL s’est par ailleurs dit confiant pour l’avenir : « ce qui est intéressant c’est l’ouverture qu’il y a entre les citoyens qui se retrouvent sans contrainte par ce que nous sommes des acteurs dont la mission est de suivre, d’évaluer.. En effet, il y a des instances au travers desquelles nous avons fait des contributions pour dire qu’il y a des limites qu’il y a des manquements et aujourd’hui je pense que le dialogue que nous avons, nous permet de pouvoir poser de vrais problèmes et d’identifier les vrais défis ».
La Directrice exécutive de l’Observatoire Congolais des Droits de l’Homme Nina Cynthia KIYINDOU YOMBO a pour sa part dit au terme de cette rencontre qu’ils sont parvenus à la conclusion selon laquelle il faut faire un état des lieux de la mise en œuvre de la lettre d’Intention CAFI elle en évoque du reste les raisons : « cela fait quelques années d’exécution de cette lettre de CAFI et nous tendons vers la fin. Nous devons analyser, évaluer la pertinence et l’efficacité des mesures. A l’échéance 2025, certainement que le gouvernement va lancer les nouvelles négociations pour la signature d’une nouvelle lettre et nous en tant qu’acteurs de la société civile nous avons pensé faire cet état des lieux pour avoir une idée de ce qui a marché, de ce qui n’a pas marché à travers une analyse FFOM (Forces , Faiblesses, Opportunités et Menaces) pour formuler des recommandations afin qu’ à travers des actions de plaidoyer, ces recommandations soient prises en compte dans la nouvelle Lettre d’Intention qui sera négociée »
Cet atelier a connu la participation de l’ensemble des ONG membres du GESOP ainsi que de celle de la représentante de l’ONG internationale Ferm.