Crise sécuritaire du Pool
Brazzaville, le 1er juin 2017. L’Observatoire Congolais des Droits de l’Homme (OCDH) condamne les récentes agressions en date du 26 mai 2017 contre les populations civiles dans le département du Pool et réitère son appel à une solution pacifique.
En effet, le 26 mai dernier, trois véhicules transportant des passagers de Brazzaville en partance pour Pointe-Noire ont été une fois de plus attaqués par des éléments armés non identifiés dans la zone de Ngamadzambala, dans le département du Pool, théâtre de violences armées et des exactions contre des civils depuis plus d’une année.
Des témoignages en notre possession invoquent que des civils à bords de ces véhicules ont été pris en otage, dépossédés de leurs biens, deux femmes violées et deux agents de la force publique tués. L’OCDH condamne les violences d’où qu’elles viennent contre les populations civiles et rappelle que les auteurs des abus contre des civils et des violations des droits de l’Homme dans le département du Pool devront rendre des comptes.
Nous constatons que les violences dans le département du Pool continuent de causer d’immense souffrance à des populations civiles et, en même temps, les autorités congolaises persistent dans le choix sans issue durable du recours à la force militaire (des armes) pour résoudre cette fameuse crise dite du Pool.
L’OCDH insiste sur l’urgence d’une solution pacifique et appelle les protagonistes de s’abstenir de tout acte de violence contre les populations civiles.