Brazzaville, le 16 février 2017. L’Observatoire Congolais des Droits de l’Homme (OCDH) et la Délégation de l’Union européenne à Brazzaville se félicitent de la signature d’une Convention de partenariat entre un regroupement national d’avocats pro bono et l’OCDH pour le soutien et l’accompagnement judiciaire des défenseurs de l’environnement et des communautés locales et autochtones en République du Congo. Sous les termes de cet accord, les avocats soutiendront – à titre gracieux – les défenseurs de l’environnement et des communautés en cas de violations ou de menaces de violations de leurs droits sur l’ensemble du territoire national congolais.
Cette convention intervient dans le cadre du projet «VERDIR, le respect des droits de l’Homme dans le bassin du Congo» financé par l’Union européenne et impliquant quatre pays de la sous-région, à savoir le Cameroun, le Gabon, la RCA et la République du Congo.
Dans le cadre de son action externe, l’Union européenne a fait une de ses priorités la sécurité des défenseurs des droits humains et de l’environnement. Cette problématique est cruciale, notamment en raison des importants enjeux liés à l’exploitation des ressources naturelles.
Le projet VERDIR, le respect des droits de l’Homme dans le bassin du Congo propose de répondre à cette problématique, en mettant en place un dispositif d’assistance judiciaire au profit des défenseurs de l’environnement et des droits humains en Afrique Centrale, appelé le « FADAC » (Fonds d’assistance des Défenseurs en Afrique Centrale).
La convention de partenariat, signée entre l’OCDH et un groupe d’avocats inscrits aux barreaux de Brazzaville et de Pointe-Noire, porte sur la mise en place, dans le cadre du FADAC, d’une assistance judiciaire des défenseurs de l’environnement et les communautés locales et autochtones, faisant face à une violation ou une menace de violation de leurs droits au Congo.