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Les organisations de  défense des droits de l’homme appelées à travailler en synergie

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Un atelier  d’échange d’expériences des organisations de la  société civile et des organisations de défense des droits de l’homme s’est tenu  le 21 avril 2022 à l’Institut Français du Congo. Co-organisé par l’ambassade de France ; Agir Ensemble pour les Droits de l’Homme et l’Observatoire Congolais des Droits de l’Homme, cet  atelier a eu pour but majeur  de recueillir les avis des organisations des droits de l’homme concernant les difficultés auxquelles elles sont confrontées et de projeter l’avenir. 

Durant cette  rencontre le directeur exécutif de l’Observatoire Congolais des Droits de l’Homme, Franck Chardin Aubin TCHIIBINDA,  a souhaité la bienvenue à l’assistance au travers du mot introductif qu’il a fait. Puis, le secrétaire général de l’association française  des commissions nationales des droits de l’homme, Michel FOREST, a dévoilé le but de son séjour en République du Congo qui est de vérifier la possibilité de travailler sur la réforme de la Commission Nationale des Droits de l’Homme, de coopérer et rencontrer les membres de la société civile et d’identifier les perspectives qui permettront de travailler avec les organisations de la société civile et les organisations de défense des droits de l’homme.

En fait, cet atelier a eu pour objectif majeur de  permettre aux associations d’échanger sur la  situation des droits de l’homme au Congo et  par la même  occasion d’échanger aussi sur leurs expériences  professionnelles. Aussi ces échanges se sont –ils déroulés  sous plusieurs modules ou chapeaux de réflexion.

IL y a eu des chapeaux bleu, vert et orange.

Le chapeau bleu avait  pour objectif  d’identifier les disfonctionnements, les risques  et les faiblesses dans les relations entre les organisations de la société civile et les organisations de défense des droits de l’homme ainsi  qu’avec les autorités. Sur ce point les participants ont évoqué certains faits parmi lesquels l’impossibilité de manifester, la difficulté d’obtenir des autorisations afin de faire le monitoring dans les prisons ; l’accès difficile de l’information la liste n’est pas exhaustive.

Au niveau du chapeau vert l’objectif était d’identifier les points positifs et de partager  les bonnes pratiques dans les relations entre  les organisations de la société civile, les organisations de défense des droits de l’homme et les autorités.

Concernant le chapeau orange  le  but  de cette partie était de se projeter dans l’avenir, il fallait donc se focaliser sur les perspectives  et les idées d’amélioration afin de passer à ce qui doit se faire dans l’optique d’améliorer les relations entre les organisations de la société civile, les organisations de défense des droits de l’homme et  les autorités.  A cela s’ajoutent la conduite des plaidoyers dans le but d’avoir une loi qui protège  les défenseurs des droits de l’homme ainsi que le soutien financier à apporter à d’autres ONGS pour leur permettre d’aller dans les zones rurales pour pouvoir y travailler

Au terme de cette discussion, Michel FOREST, secrétaire général de l’association française des commissions  nationales des droits de l’homme   a fait un bilan et  une synthèse des travaux et il a par la suite fait des propositions au nombre desquelles unir  les efforts en travaillant de concert  afin d’avancer ; réfléchir sur les stratégies à long terme et  faire de sorte   que le droit ne soit pas instrumentalisé.