Durant cette réunion qui entre dans l’optique du projet de l’Agence Norvégienne pour le Développement(NORAD), dans le cadre de son programme Norwa’y international Climate and Forest Initiative. Les participants ont amendé le draft du décret consécutif à la sécurisation des droits fonciers coutumiers des populations autochtones qui leur a été soumis par le ministère de la justice et des droits humains en y apportant leurs contributions, ceci pour permettre à ces populations de bénéficier d’une protection conséquente de leurs terres et partant d’en jouir en toute sérénité.
Maixent Hanimbat Emeka Président du Forum pour la Gouvernance et les Droits de l’Homme, à l’issue des travaux : « on a analyse le texte d’application sur les peuples autochtones concernant la sécurisation de leurs terres en regardant le projet de décret qui devrait régler cette question et on a remarqué que c’est un projet qui a quelques faiblesses.
Pour Bernadin Yassine NGOUMBA, point focal de l’Association pour la Protection des Ecosystèmes Tropicaux et de Développement de la Sangha, la sécurisation des terres coutumières est indispensable : « Nous sommes parvenus à la conclusion selon laquelle il est très important de sécuriser les terres et les territoires autochtones par ce que les populations autochtones vivent souvent dans les zones assez reculées, dans des zones d’exploitations forestières et dans des aires protégées, il est donc important aujourd’hui de regarder la sécurisation des terres et des territoires autochtones de façon prioritaires afin d’éviter les chevauchements d’ usage
La directrice exécutive par intérim de l’Observatoire Congolais des Droits de l’Homme, Nina Cynthia KIYINDOU YOMBO, estime que ce travail d’analyse du draft du décret sur la sécurisation des terres coutumières débouchera à l’élaboration d’une note de contribution : « Nous pensons qu’avec l’analyse que nous venons de faire nous avons pu desseller les faiblesses et nous allons donc formuler une note de contribution de telle sorte que ces contributions viennent renforcer ce texte qui sera pris par le gouvernement afin qu’il soit adapté à la réalité ».
Cette rencontre a connu la participation de plusieurs organisations et plateformes de la société civile.