Durant cet atelier les participants ont suivi , après la présentation de la note de cadrage technique de l’atelier, faite par Nina KIYINDOU YOMBO, chargée du Programme ressources naturelles et droits des communautés forestières au sein de l’OCDH, l’exposé sur la note d’information relative au programme de réduction des émissions Sangha Likouala et l’accord de réduction des émissions présenté par Monsieur Dabney MATOKO KOUDIATOUKA , représentant le Coordonnateur de la CN- REDD empêché. Dans sa présentation il a signifié que l’accord signé entre la République du Congo et la Banque Mondiale sur la réserve forestière Sangha Likouala est d’une superficie de 12,4 millions comprenant 17 concessions forestières constitué de 8 millions 359 tonnes dont la tonne est vendue à 5 dollars , ce qui générera 41 millions 795 mille dollars au Congo , Dabney MATOKO KOUDIATOUKA a souligné que cette somme sera répartie entre trois bénéficiaires de ce programme : l’administration publique ; le secteur privé et les communautés rurales.
Après cet exposé les participants ont suivi l’exposé sur les jalons de la loi CAFI présenté par la chargée du Programme ressources naturelles et droits des communautés forestières au sein de l’OCDH Nina Cynthia Kiyindou YOMBO. Elle a éclairé la lanterne des participants sur la Lettre d’Intention de l’Initiative pour les Forets de l’Afrique Centrale (CAFI) conclue entre la République du Congo et le Conseil d’Administration de cette entité , tout en exhortant les représentants des organisations de la société civile à choisir les secteurs (Forêt , Aménagement, Contrôle environnemental, Sécurisation du foncier rural, Bois énergie … )de cette Lettre d’Intention sur lesquels ils sont aptes à travailler sur le terrain, dons les jalons prioritaires.
Le coordonnateur de la Rencontre pour la Paix et les Droits de l’Homme Christian Mounzeo estime que : « Le travail de plaidoyer que nous menons c’est pour essayer de nous assurer que les communautés locales et autochtones qui vivent de la foret bénéficient du maximum de dividendes des résultats qui sont liés à l’exploitation de cette foret et s’est établi que dans le cas du Congo le prix de 5 dollars la tonne de carbone a été un prix parmi les plus faibles au monde, c’est un contrat et les contrats sont signés par des entités et la discussion peut nous permettre aujourd’hui de dire nous avons signé sur la base des engagements qui ont été faits mais pourquoi ne ferons-nous pas le plaidoyer pour que des clauses additionnelles permettent d’une certaine façon de réviser ce contrat ».
Le président de la RPDH a renchéri que : « Ces jalons une fois identifiés nous permettront d’établir notre plan de plaidoyer et notre planification sur les actions que nous allons mener en rapports avec ces jalons, nous avons deux projets qui sont des projets centraux qui nous permettent d’avoir des ressources techniques et financières pour faire cet accompagnement c’’est le projet NICFI et le projet FGMC, dans ce cadre il existe les feuilles de route programmatiques. Il y a un ensemble d’actions de suivi, de plaidoyer. Une des choses que nous faisons aujourd’hui c’est pouvoir disposer des outils pour finaliser ce plan de plaidoyer et faire le travail de plaidoyer qui est notre quotidien ».
La chargé des ressources naturelles et forestières de l’OCDH, Nina Cynthia KIYINDOU YOMBO est revenue sur la contribution de sa structure durant cet atelier : « vous êtes sans le savoir que l’OCDH et la RPDH travaillent en partenariat dans le cadre de la mise en œuvre du projet FGMC mais aussi dans la mise en œuvre du futur projet appelé NICFI, dans ce cadre la contribution de l’OCDH est de mettre ensemble la société civile pour réfléchir aux défis qui sont les nôtres par rapport aux différents enjeux qui sont liés à la gouvernance forestière, la gouvernance climatique, la gouvernance foncière, la contribution de l’OCDH c’est aussi de créer les synergies entre acteurs car c’est une réunion des experts pour la plateforme et la société civile vous avez vu que nous avons reçu des personnes ressources qui nous venues en appui, c’est pour dire que c’est une rencontre multiacteurs et l’apport de tous est le bienvenu par ce qu’ on ne peut pas évoluer en vase clos, ceci pour une meilleure gouvernance climatique forestière te foncière ».
Au terme de cet atelier les participants ont mis en place un petit groupe de réflexion qui sera chargé de recueillir les jalons prioritaires de la lettre CAFI sur lesquels chaque organisation travaillera tout en indiquant les actions. C’est sous la facilitation de Forum pour la Gouvernance et les Droits de l’Homme (FGDH) que les travaux se sont déroulés.